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Comment vole un planeur et comment ça reste en l'air ?

 

  • Le décollage.

 

 

 A Pont-St-Vincent, les planeurs sont mis en l'air exclusivement par remorquage. Le planeur est tracté par un ULM pour rejoindre une altitude de 500 mètres par rapport au sol en quelques minutes.

L'ULM décolle et le pilote du planeur suit les mouvements de l’avion pendant la montée. Arrivé à la hauteur de largage, le pilote du planeur actionne le crochet de largage, et l'ULM redescend ensuite avec le câble.

 

 
  • Rester en l'air... Sans moteur !

 

Une fois largué, le pilote cherche des ascendances (courants d'air chauds générés par le soleil)  et une fois dedans, s’y maintient en spiralant.
    Arrivé au sommet, le pilote plane vers une nouvelle ascendance et ainsi de suite.
    Il peut atteindre une altitude de 1.000 à 2.500 m en plaine.

 

 

 

 

  • Planer... Et parcourir de nombreux kilomètres.

 

Ayant une aérodynamique très étudiée, le planeur peut parcourir une grande distance en perdant le minimum de hauteur. C'est ce que l'on appelle la finesse du planeur.

Pour une altitude de 1.000 mètres, si le planeur parcourt une distance de 20 kilomètres, on dit qu'il a une finesse de 20.

 

 

 

  • L’atterrissage en toute sécurité.

 

Beaucoup de personnes se posent la question de comment fait-on pour atterrir avec un planeur puisqu'il n'a pas de moteur ?

 

Eh bien, pour atterrir, le pilote se présente avec une altitude largement excédentaire.
Au fur et à mesure de son approche, il réduit cet excédent en actionnant à la demande les aéro-freins sur les ailes, ce qui permet d'augmenter fortement l’angle de descente du planeur.
Le pilote peut ainsi atterrir avec grande précision là où il veut sur la piste.


 

 

 

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